Depuis mon arrivée au Japon, je suis surpris. Surpris par tant de futilités. Je ne compte plus les dizaines de grigris pour portables, les centaines de gadgets "hello kitty", les milliers d'emballages inutiles, les millions de "japoniaiseries", les milliards de petites choses souvent inutiles parfois indispensables mais qui, nous, occidentaux, nous fascinent. Surpris aussi par tant de "zenitude", de design épuré, de simplicité... La frénésie des rues flashies où pollutions visuelle et sonore (il y a de la musique presque partout en ville) constrastent avec ces jardins et intérieurs raffinés où seul l'essentiel demeure... Il y a un fossé de godzilla, un paradoxe, entre ces deux manières d'être et qui, pourtant coéxistent et crééent peut-être la "way of life" japonaise... Et entre futilité et éternité zen, je crois bien que j'ai trouvé la clé... C'était sur une aire de service sur l'île de Shikoku... Le love project. Les amoureux symbolisent ici leur amour éternel par un cadenas futilement décoré. l'ensemble est un chaos de petites choses, de petits cadenas mais qui, assemblés crééent une impressionante sensation liant amour, futilité, éternité, zen, design...

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