Et bien voilà, l’aventure au pays du soleil levant s’achève après un périple de plus de vingt jours. Des temples traditionnels aux buildings derniers cris, notre voyage est passé de surprises en étonnements car le Japon est aussi un monde de paradoxes… Je ne compte plus les petits gadgets totalement indispensables, les autres inutiles… Je ne compte plus les t-shirts ultra-colorés, les autres épurés… Je ne compte plus les plats très relevés, les autres proches de l’ultime fadeur… Je ne compte plus les actions en faveur du développement durable d’un côté et le gaspillage à outrance de l’autre... Je ne compte plus les looks extravagants, les autres totalement traditionnels… Je ne compte plus les services délirants, le chic à outrance, les codes pour chaque geste, le beau partout, le zen comme religion, le design à profusion, le branché à tous les étages…
Il est vrai que le Japon fascine et étonne, et il m’a donné envie de le découvrir de nouveau. Il y a tant de choses à voir et à faire ici, c’est un peu une autre planète. Dans quelques minutes, je serai dans l’avion pour un retour sur terre mais avec toujours en tête ce petit quelque chose qui fait le « way of life » à la Japonaise…
Arigato gozaimasu !
Bienvenue sur le blog
Bonne Année !
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lundi 20 avril 2009
samedi 18 avril 2009
Tous Onsen !
Bien sûr, tout le monde connaît les toilettes à la japonaise, aussi célèbres que les grandes eaux de Versailles. Ce petit jet qui vient vous nettoyer en « délicatesse » l’arrière-train après votre passage sur le trône auto-nettoyé, auto-chauffé, auto-régulé et auto-positionné. Ce petit bijou de technologie est un petit bonheur après un grand soulagement. Mais ce que l’on connaît un peu moins c’est l’onsen ou sento pour certains : un bain chaud, voire brûlant, voire extrêmement brûlant, mais tellement relaxant...
Ce bain, digne des plus grandes thalassos est pourtant très accessible. J’ai pu essayer l’onsen traditionnel notamment au nord de Tokyo à l’Hoshi Onsen. C’est un des plus vieux onsen naturel, construit en bois il y a plus de 120ans, en pleine nature, au milieu de la montagne et qui domine un ruisseau. Cette source naturelle d’eau chaude (43°C environ) est chauffée grâce à l’activité volcanique de l’archipel. Se relaxer dans ces bains est un vrai bonheur, un moment à part. Le contraste entre le frais de l’air et le brûlant de l’eau est saisissant mais si agréable…
Que demander de plus après une journée de tournage ? Alors, tous onsen !
Ce bain, digne des plus grandes thalassos est pourtant très accessible. J’ai pu essayer l’onsen traditionnel notamment au nord de Tokyo à l’Hoshi Onsen. C’est un des plus vieux onsen naturel, construit en bois il y a plus de 120ans, en pleine nature, au milieu de la montagne et qui domine un ruisseau. Cette source naturelle d’eau chaude (43°C environ) est chauffée grâce à l’activité volcanique de l’archipel. Se relaxer dans ces bains est un vrai bonheur, un moment à part. Le contraste entre le frais de l’air et le brûlant de l’eau est saisissant mais si agréable…
Que demander de plus après une journée de tournage ? Alors, tous onsen !

jeudi 16 avril 2009
Salam Japan
Après une vingtaine de jours passé au pays du soleil levant, j’ai commencé à élaborer une théorie… Une théorie totalement personnelle, voire un peu fantaisiste mais qui me fait marrer : les Japonais me font penser aux Arabes… Je leur trouve, en effet, beaucoup de similitudes. Je vous entends déjà vous demander quel sushi m’a piqué. Je vous imagine déjà, en train de penser à quel produit asiatique je me suis shooté, et pourtant…
Je pourrais faire simple et ne parler que de la calligraphie et du fait que les Japonais, comme dans le monde Arabe, lisent les livres dans le sens inverse du monde occidental… Mais je trouve qu’il y a d’autres similitudes…
Par exemple, dès qu’on entre chez quelqu’un ou que l’on va dans un restaurant, au Japon, on enlève ses chaussures, comme dans les pays arabes. Et comme chez les Arabes, l’hospitalité est très codifiée : en signe de bienvenue, les Japonais vous servent le thé…
Il suffit de faire un tour dans la ville de Tokyo pour se rendre compte des nombreux étalages à tous les étages qui débordent dans les rues, comme dans un souk… En revanche, ici, on ne marchande pas !
Et que dire des bains ! Les Japonais en raffolent, ils se lavent en famille dans les onsens ou sentos, sortes de hammams où la toilette est importante et codifiée. Les toilettes justement, il n’y a pas que les systèmes « Toto » avec petit jet, bien avant leurs apparitions, les Japonais avaient leur propre système de wc. D’ailleurs, on trouve encore des « Japanese Style » : sorte de toilettes « à la Turc » à même le sol avec douchette intégrée…
Je pourrais aussi continuer sur leur rapport à la nourriture, bien sûr les Japonais aiment manger assis par terre. Et que dire de leur amour pour les brochettes et les grillades mais aussi pour tous ces plats qui se partagent. La nourriture est au centre de la table et chacun prend ce dont il a envie… Ça ne vous rappelle rien ?
Bon, je vais arrêter là dans mes élucubrations, peut-être sont-ce simplement d’anecdotiques remarques ?
Sa(lam)yonara…
Je pourrais faire simple et ne parler que de la calligraphie et du fait que les Japonais, comme dans le monde Arabe, lisent les livres dans le sens inverse du monde occidental… Mais je trouve qu’il y a d’autres similitudes…
Par exemple, dès qu’on entre chez quelqu’un ou que l’on va dans un restaurant, au Japon, on enlève ses chaussures, comme dans les pays arabes. Et comme chez les Arabes, l’hospitalité est très codifiée : en signe de bienvenue, les Japonais vous servent le thé…
Il suffit de faire un tour dans la ville de Tokyo pour se rendre compte des nombreux étalages à tous les étages qui débordent dans les rues, comme dans un souk… En revanche, ici, on ne marchande pas !
Et que dire des bains ! Les Japonais en raffolent, ils se lavent en famille dans les onsens ou sentos, sortes de hammams où la toilette est importante et codifiée. Les toilettes justement, il n’y a pas que les systèmes « Toto » avec petit jet, bien avant leurs apparitions, les Japonais avaient leur propre système de wc. D’ailleurs, on trouve encore des « Japanese Style » : sorte de toilettes « à la Turc » à même le sol avec douchette intégrée…
Je pourrais aussi continuer sur leur rapport à la nourriture, bien sûr les Japonais aiment manger assis par terre. Et que dire de leur amour pour les brochettes et les grillades mais aussi pour tous ces plats qui se partagent. La nourriture est au centre de la table et chacun prend ce dont il a envie… Ça ne vous rappelle rien ?
Bon, je vais arrêter là dans mes élucubrations, peut-être sont-ce simplement d’anecdotiques remarques ?
Sa(lam)yonara…
mardi 14 avril 2009
Gulliver @ Japan
Dire que les Japonais sont petits, ce serait comme dire que les Français sont grognons : un cliché, certes, mais qui n’est pas si éloigné de la réalité… C’est vrai qu’ici, je me sens un peu Gulliver. Tout est une question de taille, tout est une question de point de vue. Lors de mes voyages aux Etats-Unis, je suis le « skinny » de service. Obligé de m’habiller dans les rayons enfants, impossible de finir un verre de coca regular, tout me paraît énorme. Au japon, c’est un peu l’inverse : me voici « tall » pour la première fois… Mon mètre soixante quinze me fait entrer dans la cour des grands… Obligé de baisser la tête à certains endroits, deux rations de riz valent mieux qu’une, fini les t-shirts small, place au medium-large, la baignoire et les chambres d’hotels sont minuscules… Bref, ici, tout est petit : des portions alimentaires aux rues, des objets aux vêtements, des voitures aux bars/restos, l’espace, ici est un luxe, bienvenue dans un petit pays en manque de place !
samedi 11 avril 2009
Française touch
Les Japonais aiment le chic, le branché, le décalé, le tendance, le hype, le trendy, le top ! A Paris aussi, et pour se donner un petit côté branchouille, on n’hésite pas à distiller nos enseignes et nos phrases de quelques mots anglais. Ça fait « chic ».
Mais, ici au Japon, pour être « total in », il faut utiliser du « french » à toutes les sauces. Entre deux calligraphies, un petit mot en français et le tour est joué ! Surtout si vous êtes dans la mode, la cuisine, la déco, la pâtisserie… Je me croirais presque à la maison… Enfin pas tout à fait, car chez nos amis nippons, le français devient : « comme ça commune », « boulanngerie », « café de crié », « monsieur Nicole », « comme ça du mode », « joli bon », « la souk », « garçons denîmes », « bonjour, heureux jour », « franc, franc »…
Voilà un « putchi* » florilège des marques locales… Et ça fait d’ailleurs du bien de voir que nous ne sommes pas les seuls à massacrer notre bonne vieille langue… Ça nous montre qu’elle peut aussi être vivante à l’autre bout du monde, et surtout, ça m’a fait réfléchir à notre utilisation des langues étrangères dans notre environnement quotidien… so what ? c’est pas really tout ça ? allez, sur ce, ciao et à domani tutti !
* « Putchi » : petit – mot français japonisé et assez utilisé dans la langue courante.
Mais, ici au Japon, pour être « total in », il faut utiliser du « french » à toutes les sauces. Entre deux calligraphies, un petit mot en français et le tour est joué ! Surtout si vous êtes dans la mode, la cuisine, la déco, la pâtisserie… Je me croirais presque à la maison… Enfin pas tout à fait, car chez nos amis nippons, le français devient : « comme ça commune », « boulanngerie », « café de crié », « monsieur Nicole », « comme ça du mode », « joli bon », « la souk », « garçons denîmes », « bonjour, heureux jour », « franc, franc »…
Voilà un « putchi* » florilège des marques locales… Et ça fait d’ailleurs du bien de voir que nous ne sommes pas les seuls à massacrer notre bonne vieille langue… Ça nous montre qu’elle peut aussi être vivante à l’autre bout du monde, et surtout, ça m’a fait réfléchir à notre utilisation des langues étrangères dans notre environnement quotidien… so what ? c’est pas really tout ça ? allez, sur ce, ciao et à domani tutti !
* « Putchi » : petit – mot français japonisé et assez utilisé dans la langue courante.
jeudi 9 avril 2009
Le vendeur du Kombini
Serais-je intégré dans la société japonaise plus rapidement que prévu ? à en croire cette petite scène qui s’est déroulée aujourd’hui, je crois bien que oui… Alors que je fouinais à la recherche de la perle rare dans un magasin de montagne, une cliente s’approche à petits pas de moi et m’apostrophe en japonais ! Je la regarde, étonné, je ne dis rien, seul un léger sourire d’incompréhension se lit sur mon visage. Elle continue à coup d’aligato tenant un sac de pomme dans une main et son porte-monnaie dans l’autre… Que faire ? c’est sûr, elle me prend pour le vendeur… Ma barbe de trois jours, mon visage légèrement halé et mon jean débraillé n’ont rien fait pour l’en dissuader… Moi qui me croyais être l’intrus, il faut croire que non. Au bout de quelques instants, elle comprend son erreur. Je ne suis pas le « dansei » qu’elle croyait. Je peux alors retourner à mes emplettes quand d’un coup, un vieil homme vient vers moi. Ses demandes sont les mêmes… Lui aussi, me parle en japonais, lui aussi veut des renseignements, que faire ? Incompréhension, sourire, étonnement. C’est reparti pour un tour, me voilà devenu samouraï avant l’heure…
mercredi 8 avril 2009
Ma maladie nippone
Je suis malade. C’est sûr, j’ai tous les symptômes : Œil qui pique, crise aigue d’accroupissement soudain, sourcils qui se plissent, impression d’être toujours à l’affût… et ça ne va pas en s’arrangeant… Appareil photo dans une main, caméra dans l’autre, depuis douze jours, je fais mon japonais sur la place de l’Etoile. Tentation de tous les instants, l’œil est en action permanente. Difficile de résister. Le japon est photo-vidéo-graphique. L’architecture est pensée comme un tableau, les plats sont des images composées et colorées, l'amorce est omniprésente, les paysages sont des estampes vivantes, quand à la lumière je préfère ne pas en parler… Le cerisier placé au bon endroit, le tori orienté dans la bonne direction, la pagode joliment dégagée des cèdres et le lac incroyablement calme pour des reflets parfaits. A croire que les japonais pensent en beautyshot ! A croire que depuis des siècles tout est pensé pour être cadré.
Les japonais auraient-ils inventé la HD et le 16/9ème avant l’heure ? Je me le demande et je le crois car toutes les règles de base sont incorporées dans l’environnement quotidien. Le seul remède à cette maladie serait peut-être de fermer les yeux. Clic clac ! oups.
Les japonais auraient-ils inventé la HD et le 16/9ème avant l’heure ? Je me le demande et je le crois car toutes les règles de base sont incorporées dans l’environnement quotidien. Le seul remède à cette maladie serait peut-être de fermer les yeux. Clic clac ! oups.
lundi 6 avril 2009
Kyoto, mon amour...
Cela fait maintenant trois jours que nous sommes à Kyoto. Cette ancienne capitale du Japon est aujourd’hui une haute cité culturelle et touristique, de nombreux temples sont à découvrir dans la ville… Beaucoup de Japonais viennent visiter cette cité paisible et surtout en cette période printanière. En effet, les cerisiers (sakura) sont en fleurs. L’occasion pour les Japonais d’admirer les paysages typiquement nippons, et surtout, de s’extasier devant ce qu’ils considèrent être la beauté éphémère : la vie étant belle et courte à l’image de la floraison du cerisier… Il paraît qu’ils peuvent les contempler des heures durant !
À Kyoto, notre guide local, Mr Hayakawa, un aristocrate ayant fait fortune dans le bâtiment, nous fait découvrir les codes de la culture japonaise. Cet homme est un peu le Monsieur Bouygues local mais sans le bling-bling ! bien au contraire, lui, son truc, c’est plutôt simplicité et efficacité. Épuré, zen, cool.
Nous arrivons chez lui dans un des plus beaux quartiers de Kyoto. La rencontre n’est pas évidente pour des occidentaux comme nous. Il faut se plier aux us et coutumes locales et attendre, dans un silence profond, que Mr Hayakawa, notre hôte, prenne la parole. Des minutes de silence qui se transforment en heures. C’est le respect à la Japonaise.
Une fois le tofu brisé, c’est parti pour deux jours intenses ! Deux jours de découvertes et de ballades dans des paysages féeriques composés de bambous, temples, bois précieux, objets anciens et bien sûr cerisiers en fleur… Deux jours de découverte des meilleurs plats japonais et deux jours pour approfondir les codes de la culture nippone…
Un homme qui est resté simple, accessible, ouvert, attentif, humain… Comme n’importe quel homme en fait. Et en voyant la tranquillité de Mr Hayakawa, je me suis mis à penser qu’un certain petit bonhomme devrait d’ailleurs en prendre de la graine : le respect, l’écoute, l’attention, le non-bling-bling, ça existe encore sur terre !
À Kyoto, notre guide local, Mr Hayakawa, un aristocrate ayant fait fortune dans le bâtiment, nous fait découvrir les codes de la culture japonaise. Cet homme est un peu le Monsieur Bouygues local mais sans le bling-bling ! bien au contraire, lui, son truc, c’est plutôt simplicité et efficacité. Épuré, zen, cool.
Nous arrivons chez lui dans un des plus beaux quartiers de Kyoto. La rencontre n’est pas évidente pour des occidentaux comme nous. Il faut se plier aux us et coutumes locales et attendre, dans un silence profond, que Mr Hayakawa, notre hôte, prenne la parole. Des minutes de silence qui se transforment en heures. C’est le respect à la Japonaise.
Une fois le tofu brisé, c’est parti pour deux jours intenses ! Deux jours de découvertes et de ballades dans des paysages féeriques composés de bambous, temples, bois précieux, objets anciens et bien sûr cerisiers en fleur… Deux jours de découverte des meilleurs plats japonais et deux jours pour approfondir les codes de la culture nippone…
Un homme qui est resté simple, accessible, ouvert, attentif, humain… Comme n’importe quel homme en fait. Et en voyant la tranquillité de Mr Hayakawa, je me suis mis à penser qu’un certain petit bonhomme devrait d’ailleurs en prendre de la graine : le respect, l’écoute, l’attention, le non-bling-bling, ça existe encore sur terre !

dimanche 5 avril 2009
Y'a pas de sushis...
Je vous l’accorde, ce titre est un peu facile, ce jeu de mot usé est même décevant mais bon, ceux qui me connaissent savent mon amour pour le poisson ! Alors je tiens à vous rassurer, je mange, je mange même bien ici, mais évidemment pas de poisson.
Hier, j’étais à Kobé, la capitale du bœuf ! Et c’est vrai qu’il est bon, tendre et goûteux. D’ailleurs, contrairement à ce que l’on pourrait croire, il y a, au pays du soleil levant, une multitude de plats différents. On n’est loin du cliché des sushis, makis et autres yakitoris des restaurants « japonais » français… La cuisine nippone est riche en saveurs, souvent inconnues pour nos papilles occidentales, riche en plats et manières de cuisiner, et riche en épices et condiments. Vive les yakiniku, les soupes de udon, les nagasaki-chanpon, la washoku et autres mochi ! Bref, chaque repas est un régal, une explosion de saveurs en bouche et une expérience à vivre dans le respect des codes… Enlevons les chaussures, lavons-nous les mains grâce au chibori, trinquons à la kirin et au saké imo-chochu et préparons les baguettes !
Hier, j’étais à Kobé, la capitale du bœuf ! Et c’est vrai qu’il est bon, tendre et goûteux. D’ailleurs, contrairement à ce que l’on pourrait croire, il y a, au pays du soleil levant, une multitude de plats différents. On n’est loin du cliché des sushis, makis et autres yakitoris des restaurants « japonais » français… La cuisine nippone est riche en saveurs, souvent inconnues pour nos papilles occidentales, riche en plats et manières de cuisiner, et riche en épices et condiments. Vive les yakiniku, les soupes de udon, les nagasaki-chanpon, la washoku et autres mochi ! Bref, chaque repas est un régal, une explosion de saveurs en bouche et une expérience à vivre dans le respect des codes… Enlevons les chaussures, lavons-nous les mains grâce au chibori, trinquons à la kirin et au saké imo-chochu et préparons les baguettes !
samedi 4 avril 2009
Chaume qui peut...
Au Japon, il n’y a pas que des gratte-ciels, des sushis, les dernières technologies et les mangas multicolores, le japon a aussi su garder son patrimoine, sa culture et ses traditions… J’ai pu m’en rendre compte lors d’une nuit dans une chaumière traditionnelle du Japon sur l’île de Shikoku, une chaumière datant de 1780, et dans laquelle nous avons dormi… ou plutôt essayé.
En effet, la chaumière est à environ 800m d’altitude, entourée de pins et de cèdres japonais. Joli décor mais dans ambiance glaciale, en effet, je ne peux pas dire que l’isolation soit le point fort de nos amis nippons… Le feu de cheminée au centre de la pièce principale ne peut pas lutter contre l’air frais de la nuit s’engouffrant par tous les côtés et même par le sol. A ce duel digne d’un combat de sumotoris, le froid l’emporte ! et quand le moment fatidique du coucher approche, les suppositions vont bon train… où ? comment ? la réponse est pourtant simple : ici, là et maintenant. On dresse les futons à même le sol, les duvets et les couvertures deviennent nos meilleurs amis. Je sors de mon sac de voyage tout ce qui pourra me tenir au chaud. J’entre alors en pleine méditation, à la recherche de mon moi intérieur, le plus chaleureux cela va s’en dire… chaud, pensons chaud, zen, restons zen… C’est aussi ça la culture japonaise…
En effet, la chaumière est à environ 800m d’altitude, entourée de pins et de cèdres japonais. Joli décor mais dans ambiance glaciale, en effet, je ne peux pas dire que l’isolation soit le point fort de nos amis nippons… Le feu de cheminée au centre de la pièce principale ne peut pas lutter contre l’air frais de la nuit s’engouffrant par tous les côtés et même par le sol. A ce duel digne d’un combat de sumotoris, le froid l’emporte ! et quand le moment fatidique du coucher approche, les suppositions vont bon train… où ? comment ? la réponse est pourtant simple : ici, là et maintenant. On dresse les futons à même le sol, les duvets et les couvertures deviennent nos meilleurs amis. Je sors de mon sac de voyage tout ce qui pourra me tenir au chaud. J’entre alors en pleine méditation, à la recherche de mon moi intérieur, le plus chaleureux cela va s’en dire… chaud, pensons chaud, zen, restons zen… C’est aussi ça la culture japonaise…
JAP-chaumiere from boero nicolas on Vimeo.
vendredi 3 avril 2009
Futilité éternelle...
Depuis mon arrivée au Japon, je suis surpris. Surpris par tant de futilités. Je ne compte plus les dizaines de grigris pour portables, les centaines de gadgets "hello kitty", les milliers d'emballages inutiles, les millions de "japoniaiseries", les milliards de petites choses souvent inutiles parfois indispensables mais qui, nous, occidentaux, nous fascinent. Surpris aussi par tant de "zenitude", de design épuré, de simplicité... La frénésie des rues flashies où pollutions visuelle et sonore (il y a de la musique presque partout en ville) constrastent avec ces jardins et intérieurs raffinés où seul l'essentiel demeure... Il y a un fossé de godzilla, un paradoxe, entre ces deux manières d'être et qui, pourtant coéxistent et crééent peut-être la "way of life" japonaise... Et entre futilité et éternité zen, je crois bien que j'ai trouvé la clé... C'était sur une aire de service sur l'île de Shikoku... Le love project. Les amoureux symbolisent ici leur amour éternel par un cadenas futilement décoré. l'ensemble est un chaos de petites choses, de petits cadenas mais qui, assemblés crééent une impressionante sensation liant amour, futilité, éternité, zen, design...



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