Quatre jours enfermés dans un pick-up aux amortisseurs plus que sommaires sur des pistes et des routes chaotiques… Bienvenue dans une montagne russe digne des plus grands parcs d’attractions…
Lors de ce ‘périple’, nous découvrons les autoroutes locales… Il s’agit en fait de deux routes côte à côte sans signalisation… Mais bon, au moins, ça roule. Le seul véritable problème, c’est qu’ils ont eu la bonne idée de construire des ‘dos d’âne’ au milieu de l’autoroute… Alors, c’est sûr : ça force à ralentir…
Continuons, avançons, roulons… Jusqu’au prochain ‘check point’… L’Irak étant en guerre, les kurdes cherchant les guérilleros et autres terroristes, il y a, évidemment, de nombreux check points sur la route. L’occasion de se présenter aux forces locales… Et malheureusement, parfois ça coince… L’autorisation n’est plus valable… Alors, on fait demi-tour, direction la vallée et son poste de police :
Un « salam » de rigueur, une fouille obligatoire, une confiscation de l’appareil photo et nous voilà assis par terre à discuter avec le chef de la police locale pour obtenir notre autorisation. Un thé de rigueur, trois coups de fil obligatoires et un merci dans la langue locale et toujours avec le sourire et nous voilà reparti…
Dos d’âne, essence, check points, police… En quatre jours sur les routes kurdes, à bord d’une voiture proche de la casse, je crois bien être prêt pour écrire le routard du Kurdistan…
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