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vendredi 21 janvier 2011
DOMTOM FOLIES 2010, le doc vendredi 4 février 2011
Voici la bande-annonce:
samedi 1 janvier 2011
mardi 14 décembre 2010
Comme un poisson rouge dans un bocal...
Il faut dire que les scooters sont majoritaires et assez désorganisés. ça grouille de partout, dans tous les sens, ça vient, ça part, ça double, ça circule en contre-sens et c'est souvent très chargé tant en nombre de passagers qu'en marchandises diverses... Viennent ensuite les camions brinquebalants aux cargaisons improbables et à la rouille plus que présente... Mais ça tient.
Et entre les charrettes, poulets, vélos, tricycles et autres piétons, il y a aussi, sur les routes indonésiennes : nous, dans une voiture (presque 4x4) se retrouvant à slalomer entre tout ce joyeux bordel... Bien sûr, il n'y a que deux voies et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elles sont chargées.
Et pourtant, ça double ! Bon, certes aucun européen ne doublerait vu la densité du trafic, surtout vu ce qui vient en face, mais notre chauffeur (et tous les autres véhicules d'ailleurs) le font. C'est un peu une tradition indonésienne que de ne pas respecter le code de la route. Ni les distances de sécurité, ni le marquage au sol (quand il y en a), ni le bon sens.
Bref, parfois je me suis demandé si nous n'étions pas poursuivi par un hélico qui nous aurait pris en chasse tellement cela ressemblait à une course poursuite digne des blockbusters américains. Cela nous a valu quelque frayeurs et j'ose espérer qu'aucun scooter n'a eu la peur de sa vie tellement parfois nous les frôlions... En fait, c'était un peu "destination finale" en Indonésie.
Mais bon, la plupart du temps, tout allait bien, et les longues heures (très longues heures devrais-je dire) sur les routes nous permettaient d'apprécier le paysage. ou pas.
Car c'est a se demander si sur les bords de la route il y a autre chose que des boutiques et des maisons... Peu de paysages ou alors coincés derrière les habitations et autres fabriques diverses.
Aucune diversité, c'est a se demander si les villes ne s'étirent pas le long d'une route unique. Parfois, un bout de rizières et c'est une suite de baraquements qui continuent et qui s'étendent tout du long. ça en devient vite monotone surtout que je n'ai vu aucune différence entre les villes traversées malgré les presque huit heures de route quotidiennes. A croire que Java est une ville unique étendue le long d'un filet de bitume. Et pendant un instant je me suis demandé si, enfermé dans cette voiture, jour après jour, je n'étais pas un poisson rouge dans un bocal voyant toujours la même chose par la vitre de la voiture...
Alors, en fin de compte, les paysages traversés et leur "non-diversité" ne nous aurons pas vraiment rendu le voyage moins monotone, au contraire, mais la circulation effrénée, elle, nous aura divertie et préovoquée quelques montées d'adrénaline...
lundi 13 décembre 2010
Le télématin indonésien
Et surtout, c'est le retour de la télé allumée au petit déjeuner. Une télé criarde tant par les couleurs acidulées que par son volume sonore saturé. Partout, nous y avons eu droit et nous avons surtout eu la chance de découvrir le "télématin" local... C'est une sorte de concert géant face à un centre commercial avec groupies sautillantes au premier plan et chanteurs pop locaux à la "Justin Bieber" et autre "Tokyo hotel" cachés derrière des lunettes de soleil. Cet énorme show avec appels surtaxés, SMS, MMS et même webcam a l'air d'être un carton en Indonésie car je n'arrête pas de voir cette émission. Je n'ai toujours pas compris s'il s'agissait d'une sorte de "nouvelle star" ou de "Champs Elysées" djeunes local mais bon, tous les matins, l'animateur vous diverti entre deux cuillères de riz. L'animateur justement est une sorte de Magloire indonésien: petit forcément, rond évidemment et avec mèche sur le côté et lunettes de soleil cachant la moitié du visage. William Leymergie aurait du souci à se faire en Indonésie...
Et pendant que je vous écrit ce post, c'est l'heure du duo... Les jeunes filles craquent ici pour le "beau gosse" qui arrive avec la désinvolture d'un mauvais acteur de série française et le look d'un crooner qui serait passé s'habiller chez "Brice". Pas très classe. Sa partenaire se la joue "Miley Cirus" de chez Tati en s'essayant à la chanson d'amour avec gorge déployée.
ça fait mal !
Heureusement pour moi, c'est la fin du petit déjeuner, la fin du calvaire du télématin indonésien.
dimanche 12 décembre 2010
Bali, ballot
Visiter l’Indonésie sans passer par Bali ce n’est pas vraiment imaginable… On ne peut comprendre ce pays aux multiples îles en se contentant de sa principale : Java. Donc, direction Bali pour un week-end de repos loin des pistes de la jungle et des routes folles de Java.*
Nous voilà prêt à embarquer sur un ferry pour une traversée qui est censée nous emmener au « paradis sur terre », sur la fameuse « île des Dieux »… 1 heure plus tard, nous sortons de la boîte à sardine rouillée, le ferry, pour partir à la découverte de cette île qu’il faudra traverser tout du long avant de rêver au « mojito-plage-spa-piscine » tant vanté par les guides en papier glacé… Et, là, c’est la galère, une longue route interminable. Ders bouchons. La nuit qui tombe doucement sur les nombreux temples bordant la route. Mais pour oublier ce long trajet, je n’ai qu’un mot en tête : « mojito ». sorte de graal qui me fait oublier le cauchemar de la route… Ou pas. Car nous voilà maintenant à Kuta. sorte de station balnéaire pour Australiens ayant sorti leur panoplie « marcel/tong » en mal de hamburgers et de bières… Bien loin du paradis, proche de l’enfer. Les bars déversent des litres de mauvais goût et de décibels saturés. Les restaurants offrent leur vue imprenable sur l’unique route engorgée de voitures polluantes et de motos bruyantes. Les boutiques dégorgent de souvenirs « made in china » jusque dans les hôtels, sorte de prisons aseptisées pour beaufs occidentaux et asiatiques en short et t-shirt « I love Bali »… Bienvenue sur la Costa Brava ! Le pire du tourisme de masse a élu domicile ici et nous en sommes les otages. Il est 22h, la recherche d’un hôtel calme étant utopique, nous atterrissons dans le royaume du « all inclusive », le mauvais goût compris et pas de « mojito ». Bienvenue à « Ugly Bali »
Une nuit plus tard, Diégo décide de tout changer et c’est tant mieux. L’hôtel de la brochure en papier glacé, on le veut ! et on l’aura ! Villa privée sur la plage de sable noir, terrasse, piscine privative, service excellent et un smoothie mango-vanilla pour remplacer le « mojito ». Bien loin de l'agitation de Kuta, proche du poaradis. Bienvenue à « trendy Bali ». Et il faut bien admettre que le luxe, on y prend vite goût.
* Et pour être honnête, on n’a pas franchement vu l’Indonésie si on est rester qu’à Bali…
samedi 11 décembre 2010
« No passport required »
Quand on visite un pays aussi étendu que l’Indonésie, force est de constater que l’on prend l’avion un peu comme un bus…
En Europe, passer d’un avion à un autre devient vite un cauchemar : enregistrement souvent fastidieux et compliqué, longues files d’attente pour les passages de sécurité où l’on me demande à chaque fois de défaire les sacs et de séparer ordinateur, appareils photo, caméras et autres stuffs électroniques… Et toujours le regard suspect de « l’agent chargé de la sûreté » dès que vous vous présentez avec une simple bouteille d’eau… Sans parler des fouilles au scanner. Bref, prendre l’avion devient sur le vieux continent plus approfondi qu’un examen médical et pourtant toute cette débauche de moyens n’a toujours pas prouvé son efficacité.
Anyway comme disent les anglais… Ici, en Indonésie, les règles de sécurité restent assez basiques et sommaires… Et il faut bien plus qu’un « biiip » au passage du portique (quand il est branché) pour susciter un soupçon de fouille… A vrai dire, le « passage de la sécu » dans les aéroports indonésien est d’une rapidité défiant toute concurrence. Un sourire en guise de passeport, ici, pas besoin de présenter à quinze personnes différentes votre précieux sésame, personne ne vous le demande, votre billet suffit. Enfin, quand je parle de billet, je devrais plutôt préciser qu’il s’agit d’un « bout de papier imprimé par une imprimante à aiguille. Vous savez celle des années 90 qui faisait un boucan d’enfer et qui utilisait le fameux papier à trou qu’on utilisait aussi, enfant, pour gribouiller… L’avion se prend presque comme un bus sans se poser plus de question que cela…
Et une fois installé dans le bus, pardon dans l’avion, nul besoin d’éteindre votre appareil électronique ni de rabattre sièges et autre sac gênant. No stress, just fly… D’ailleurs le slogan d’une des innombrables compagnies aériennes indonésienne n’est-il pas «we make people fly»… Mais parfois devant le manque de sérieux de la sécurité, on n’ose imaginer un autre slogan du type : «we make people die…». gloups.
jeudi 9 décembre 2010
Guecko, mon ami
Mais il faut dire que les nuits sont aussi des moments de partage...
Je m'explique: les conditions climatiques et l'eau omniprésente favorisent la prolifération des moustiques... Ces petites bestioles que je porte dans mon coeur tellement ils ont l'air de m'aimer. Je ne sais pas si mon sang a un goût qui les attirent mais parfois, j'ai l'impression qu'ils se sont passés le mot et qu'ils viennent tous festoyer sur mes jambes, bras, nuque et autres parties de mon corps offerts à leur gourmandise.
Bien sûr, les bombes anti-moustiques et autres crèmes font partie de ma trousse de voyage mais je n'avais pas imaginé à quel point les "petits lézards" tout blancs présents dans ma chambre allaient devenir mes plus tendres amis...
A première vue, je me demande ce que ces bestioles tout droit issus de "Jurassic Park" font dans ma chambre et j'ai comme une envie de les inviter à quitter les lieux. Pas très envie de dormir entouré de lézards albinos galopants autour de moi. A vrai dire, ils avaient l'air plus apeuré que je ne l'étais, je décide donc que ces reptiles et moi passerons la nuit ensemble...
Et très vite je m'aperçois que nous allons devenir les plus grands amis du monde (enfin, seulement la nuit)... En Effet, ces lézards sont en fait des "Gueckos" et ils adorent se nourrir de moustiques... Autrement dit, avec moi, ils sont servis ! C'est repas gastronomique toutes les nuits dans ma chambre...
PS: le nom "guecko" vient du petit bruit que les espèces indonésiennes font (je ne les ais jamais entendu crier mais plutôt se goinfrer). Pour voir une photo, faites simplement une recherche grâce à google car ma connexion du jour ne me permet pas de vous en faire partager une...