Ce petit vent chaud qui vous taquine les joues. Ce soleil écrasant qui se reflète sur chaque petit grain de sable et vous éblouie. Ces bruits de grincements, de moteurs lointains et de vautours en chasse qui vous sifflent dans les oreilles. Cette ambiance particulière de ville presque morte posée au milieu de nulle part… Bienvenue à Coober Pedy.
Le désert à perte de vue. La chaleur écrasante. La capitale de l’opale est comme une ville du farwest moderne traversée par une route unique traversant l’Australie du sud au nord. Ici, on n’est pas là pour le climat, rude, ni pour son activité culturelle. La quête de l’opale est la seule règle, les dollars sont la seule motivation… Faire fortune.
Bien sûr, aujourd’hui, les touristes de passages sont autant de petites pierres précieuses guettées par les habitants. Il y a ce chinois arnaqueur vendeur de pseud’opale, le pizzaïolo grec intéressé par les étrangères de passage, le propriétaire de l’orphelinat de kangourous et tant d’autres vendant tout et n’importe quoi, les devantures sont de bric et de broc mais c’est aussi ça, Coober Pedy…
Et puis, il y a aussi, les vrais, les chercheurs d’opale. Ceux qui creusent le sol désertique sous les 40° à la quête de la pierre. Nous en avons rencontré. Il y en a beaucoup, comme cet Allemand se baladant avec son trésor à la main, de bar en échoppes afin de vendre ses pierres. 7000 dollars les 3 petits sachets en vrac nous dit-il. Etonnés, nous regardons. Et c’est vrai qu’en pleine lumière, des reflets bleus, turquoises et orangés jaillissent de la pierre. Il est venu là pour faire fortune et espère bien découvrir d’autres filons… Il y a le grec aussi, le serbe, la suisse, le croate, au total près de 50 nationalités réparties ce riche caillou.
Le lendemain, nous parcourons les mines et rencontrons un autre de ces chercheurs de trésor nacré… Il nous propose de jouer au mineur, au chercheur d’opale… Nous voilà dans une cahute en ferraille au milieu des mines. Dehors, le soleil est éblouissant mais à l’intérieur, il fait totalement noir mais toujours aussi chaud. Un tapis roulant traverse la cahute, il permet d’amener les gravats récoltés du fond de la mine. La recherche des pierres précieuses peut commencer. Le secret de l’opale ne se découvre qu’à la lumière noire. C’est alors que le tapis s’actionne. Les cailloux passent sous cette lumière. Un vacarme ahurissant, et parfois une lueur azure au milieu des cailloux, l’opale se découvre à nous. Il faut alors être rapide et choper la pierre. Le premier qui la prend en devient l’heureux propriétaire. C’est la seule règle.
En 15 minutes dans cette machinerie infernale, je comprends l’intérêt de la quête de l’opale… Ces petites lueurs dans le noir sont comme des lucioles symbolisant la quête de la richesse… Cette recherche peut vite devenir une drogue. On se prend alors au jeu de la quête à tout prix…
Bienvenue sur le blog
Bonne Année !
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lundi 16 novembre 2009
mercredi 11 novembre 2009
Le mécano des bois
Quand vous parcourez l’Australie d’ouest en est, du nord au sud en passant par le centre et les îles, et tout ça en seulement 3 semaines, ça demande une sacrée organisation… Bien entendu, l’Australie, c’est de grandes distances mais c’est aussi un pays extrêmement pratique et facile à explorer. Tout est pensé pour faciliter le voyage. Et ça marche ! Des avions, des ferrys, des 4x4, des bus, des trains… Et parfois un petit grain de sable qui vient bousculer le bon déroulé du programme…
Nous voilà au milieu d’un parc national, une immense forêt de grands arbres et de fougères géantes au coeur de la Tasmanie. Tout roule quand d’un coup, de la fumée sort du moteur de la voiture.
Arrêt d’urgence sur le bord de la piste. Une odeur de produit chimique envahit alors la forêt. Roland ouvre le capot. La fumée s’évacue d’un coup comme lorsque l’on découvre un plat qui a mijoté des heures durant. Un liquide vert fluo coule alors du moteur.
Petit problème de surchauffe ? Cela proviendrait du liquide de refroidissement… Il y en a pas assez, apparemment.
Nous voilà au milieu des fougères à chercher une solution… Pas sûr que mon jus d’orange bio soit apprécié par le moteur de la voiture. Roland fini alors d’une gorgée salvatrice sa bouteille et décide de s’en servir afin de remplir peu à peu le réservoir avec l’eau boueuse et croupie d’une flaque. Ça a l’air de fonctionner… Le produit chimique se mélange à l’eau noirâtre de Tasmanie et tout va alors beaucoup mieux. On reprend la route, la voiture ne chauffe plus. Enfin, on espère.
Le grain de sable s’est dissout et notre « expédition » peut alors reprendre de plus bel…
Jusqu’à aujourd’hui, décidément, les problèmes de voiture continuent… On crève en plein désert près de Coober Pedy. Ici ça ne manque pas de grain de sable ni de roue de secours heureusement…
Nous voilà au milieu d’un parc national, une immense forêt de grands arbres et de fougères géantes au coeur de la Tasmanie. Tout roule quand d’un coup, de la fumée sort du moteur de la voiture.
Arrêt d’urgence sur le bord de la piste. Une odeur de produit chimique envahit alors la forêt. Roland ouvre le capot. La fumée s’évacue d’un coup comme lorsque l’on découvre un plat qui a mijoté des heures durant. Un liquide vert fluo coule alors du moteur.
Petit problème de surchauffe ? Cela proviendrait du liquide de refroidissement… Il y en a pas assez, apparemment.
Nous voilà au milieu des fougères à chercher une solution… Pas sûr que mon jus d’orange bio soit apprécié par le moteur de la voiture. Roland fini alors d’une gorgée salvatrice sa bouteille et décide de s’en servir afin de remplir peu à peu le réservoir avec l’eau boueuse et croupie d’une flaque. Ça a l’air de fonctionner… Le produit chimique se mélange à l’eau noirâtre de Tasmanie et tout va alors beaucoup mieux. On reprend la route, la voiture ne chauffe plus. Enfin, on espère.
Le grain de sable s’est dissout et notre « expédition » peut alors reprendre de plus bel…
Jusqu’à aujourd’hui, décidément, les problèmes de voiture continuent… On crève en plein désert près de Coober Pedy. Ici ça ne manque pas de grain de sable ni de roue de secours heureusement…
mardi 10 novembre 2009
Mon petit bout du monde...
Difficile de parcourir le monde et de ne pas trouver le bon bout… Le bout du monde, celui qui symbolise le lointain, le dépaysement. Bien sûr des petits bouts du monde, il y en a plein, mais être au bout du monde, ça signifie quoi en fait ? Par quel bout commencer et par quel bout terminer… Comme disait Raymond Devos, il est difficile de trouver le bon bout… Et si je trouve le bout du monde, ça veut certainement dire qu’il y a un autre bout, celui d’où je viens… Compliqué, et pourtant je crois bien avoir découvert un de ces bouts du monde.
Nous sommes à « recherche bay » à l’extrême sud de la Tasmanie, l’équivalent de notre extrême nord… De l’autre côté de l’océan, l’Antarctique, et face à moi, une plage de sable blanc, une eau limpide et tranquille aux reflets verts et bleus et une forêt d’eucalyptus à perte de vue…
Un petit groupe de chinois pose pour la photo souvenir, un backpacker allemand revient d’une marche de 5 jours au cœur de la forêt, un couple à la retraite contemple les vagues et 3 jeunes australiens, un peu grassouillets, sirotent une bière et lisent des revues automobiles assis face à la mer, les pieds dans le sable pour les tenir au frais…
Grand soleil, visibilité parfaite, un petit vent du nord et toujours en tête ce « no worries »…
Le temps passe. Le bruit des vagues s’échouant tranquillement sur le sable ponctue les cris des oiseaux et autres perroquets. Il y a comme un sentiment de bien être. Quasiment seul au monde, seul, face à cette immense tableau naturel, seul, au bout du monde, mon bout du monde…
Nous sommes à « recherche bay » à l’extrême sud de la Tasmanie, l’équivalent de notre extrême nord… De l’autre côté de l’océan, l’Antarctique, et face à moi, une plage de sable blanc, une eau limpide et tranquille aux reflets verts et bleus et une forêt d’eucalyptus à perte de vue…
Un petit groupe de chinois pose pour la photo souvenir, un backpacker allemand revient d’une marche de 5 jours au cœur de la forêt, un couple à la retraite contemple les vagues et 3 jeunes australiens, un peu grassouillets, sirotent une bière et lisent des revues automobiles assis face à la mer, les pieds dans le sable pour les tenir au frais…
Grand soleil, visibilité parfaite, un petit vent du nord et toujours en tête ce « no worries »…
Le temps passe. Le bruit des vagues s’échouant tranquillement sur le sable ponctue les cris des oiseaux et autres perroquets. Il y a comme un sentiment de bien être. Quasiment seul au monde, seul, face à cette immense tableau naturel, seul, au bout du monde, mon bout du monde…
vendredi 6 novembre 2009
jeudi 5 novembre 2009
mercredi 4 novembre 2009
Melbourne fashion cup
Hier avait lieue la "Melbourne cup": une course de chevaux tout ce qu'il y a de plus conventionnelle... Des casaques, des cravaches, des paris d'argent, des jumelles, des chapeaux et une quinzaine de chevaux qui galopent le long d'une piste, un petit tour et puis c'est tout.
Pourtant, cette course tient le pays en haleine pendant près de 3 jours: pronostics, parade, préparatifs... tout y passe. Tout est prétexte à être médiatisé, commenté, suivi. Arrive, le moment tant attendu, la course, qui dure environ 1 minute 30 durant lesquelles tout le pays s'arrête... jusqu'à la ligne d'arrivée, annonciatrice d'une bonne tournée générale de bière...
En ce jour de novembre, drôle d'ambiance en ville... A Melbourne, tous les magasins sont fermés mais les tramways sont bondés d'hommes en costumes baladant madame et sa robe de "créateur" pour se rendre à l'hippodrome. Il faut dire que pour la "Melbourne Cup", l'australien s'habille, et nous avons alors droit à un festival de tenues toutes plus improbables les unes que les autres...
Finis les tongs, les bermudas de surfeurs et les t-shirts trop amples, place au costume, à la chemise et au chapeau. Finis les escarpins et les petites robes d'été ou le jean 'casual', place à un remake des pires créations de la mode... Sans vouloir être trop désagréable, il faut dire que j'ai eu droit à un petit aperçu de ce qui ce fait de pire en robe et en chapeau.
Des couleurs éclatantes, des chapeaux trop fleuris, des robes pouvant faire office de rideaux, des pantalons pas assez longs, des rayures et des carreaux, des fleurs toujours trop présentes sur les robes et même ailleurs, du violet, du rose et du jaune flashy sur une même personne... Et tout ça en taille S quand il faudrait du M voire plus... L'australien et l'autralienne se fichent du "quand dira-t-on" et c'est mieux ainsi car ce n'est plus vraiment une course de chevaux mais une course de mauvais goût...
La course passée, tout ce petit monde rentre mais défringué... Il est alors 16h et Melbourne s'éveille, les chapeaux à fleurs se fanent et les costumes sentent la bière... ça crie, ça boit, ça chante, les 'bourrins' ne sont pas où on croit...
Pourtant, cette course tient le pays en haleine pendant près de 3 jours: pronostics, parade, préparatifs... tout y passe. Tout est prétexte à être médiatisé, commenté, suivi. Arrive, le moment tant attendu, la course, qui dure environ 1 minute 30 durant lesquelles tout le pays s'arrête... jusqu'à la ligne d'arrivée, annonciatrice d'une bonne tournée générale de bière...
En ce jour de novembre, drôle d'ambiance en ville... A Melbourne, tous les magasins sont fermés mais les tramways sont bondés d'hommes en costumes baladant madame et sa robe de "créateur" pour se rendre à l'hippodrome. Il faut dire que pour la "Melbourne Cup", l'australien s'habille, et nous avons alors droit à un festival de tenues toutes plus improbables les unes que les autres...
Finis les tongs, les bermudas de surfeurs et les t-shirts trop amples, place au costume, à la chemise et au chapeau. Finis les escarpins et les petites robes d'été ou le jean 'casual', place à un remake des pires créations de la mode... Sans vouloir être trop désagréable, il faut dire que j'ai eu droit à un petit aperçu de ce qui ce fait de pire en robe et en chapeau.
Des couleurs éclatantes, des chapeaux trop fleuris, des robes pouvant faire office de rideaux, des pantalons pas assez longs, des rayures et des carreaux, des fleurs toujours trop présentes sur les robes et même ailleurs, du violet, du rose et du jaune flashy sur une même personne... Et tout ça en taille S quand il faudrait du M voire plus... L'australien et l'autralienne se fichent du "quand dira-t-on" et c'est mieux ainsi car ce n'est plus vraiment une course de chevaux mais une course de mauvais goût...
La course passée, tout ce petit monde rentre mais défringué... Il est alors 16h et Melbourne s'éveille, les chapeaux à fleurs se fanent et les costumes sentent la bière... ça crie, ça boit, ça chante, les 'bourrins' ne sont pas où on croit...
lundi 2 novembre 2009
OZ pics 01
Publié par
nicolas boero
le
2.11.09
catégories :
Australie,
daytofs,
nouveaux explorateurs
Stradbroke "paradise" island
Un petit coin de paradis au large de Brisbane: de la fôret à perte de vue baignée par les eaux turquoises du pacifique… Un sable aux reflets dorés, des rochers où s’échouent les vagues… Le paradis des dauphins et de leurs amis surfeurs. Incroyable image que ce jeu entre l’homme et l’animal au milieu de des vagues… Les « surf rescue boys » surveillent pendant que les « happy people » scrutent l’océan et surtout le passage des baleines… Elles viennent taquiner la côte au large de l’île et, incroyable, on les voit, simplement en sirotant un cocktail de fruits… tropicaux bien sûr…
Le paradis je vous dis, où les riches propriétaires de villas d’architectes côtoient les 'babs' aux dreadlocks et leurs pick up aménagés… ici, pas de barrière de corail mais aussi pas de barrière entre les générations et les statuts sociaux. On est tous là pour la même chose : profitez de la vie… tranquillement.
D’ailleurs, les baleines passent, les dauphins jouent et les kangourous viennent regarder tout ce petit monde pendant que moi, j’écris ces quelques lignes… Le paradis je vous dis.
Le paradis je vous dis, où les riches propriétaires de villas d’architectes côtoient les 'babs' aux dreadlocks et leurs pick up aménagés… ici, pas de barrière de corail mais aussi pas de barrière entre les générations et les statuts sociaux. On est tous là pour la même chose : profitez de la vie… tranquillement.
D’ailleurs, les baleines passent, les dauphins jouent et les kangourous viennent regarder tout ce petit monde pendant que moi, j’écris ces quelques lignes… Le paradis je vous dis.
dimanche 1 novembre 2009
Australian 'wave' of life...
« Don’t worry, be happy », telle est la devise des Australiens, et je dois dire qu’après une semaine au pays des kangourous, cette devise se confirme de jour en jour.
Ici, tout paraît « easy ». Dans le Queensland, la vie s’écoule tranquillement le long des plages paradisiaques ou au cœur des forêts tropicales. Même Brisbane, la capitale de l’état est cool.
Pas de stress, « don’t worry », et il suffit d’un sourire et tout va bien, « be happy ». Un sentiment de bien-être général où tout le monde se côtoie, se mélange, s’accepte… Pas de barrières autour des maisons, pas même besoin de les fermer à clé, la confiance règne… « don’t worry ». Ici, on parle à son voisin, on parle à l’étranger, on sourit, on partage, on est simplement cool… « be happy ». En Australie, c’est ‘plus cool, la vie’…
Nous voilà invité dans une soirée entre amis, dans la banlieue chic de Brisbane. Ce soir, comme souvent (toujours ?), c’est BBQ ! En haut d’une colline, une très imposante maison queenslander domine la nature. La nuit tombe vite mais les bières s’ouvrent une à une… Et c’est l’occasion de confirmer une nouvelle fois la ‘coolitude’ australienne…
« Don’t worry, be happy »… Une bonne bière, « VB » ou « Carlton Mid », ça dépend des habitudes de nos hôtes, on y ajoute un bbq convivial et les conversations s’enchaînent. De la nature, de la pluie, du beau temps, des voyages, des rencontres, de demain et d’hier… On parle, de tout, de rien, une « joke » et tout le monde sourit… « be happy ». Et toujours une bonne gorgée de bière… Les hommes d’un côté, les femmes de l’autre, parfois ça se mélange, ou pas, mais tout cela reste très convivial. Tout le monde debout autour du bbq, la vie s’organise. « don’t worry ».
Demain est un autre jour, on part de Brisbane pour rejoindre Melbourne mais je suis sûr que la devise australienne se confirmera, encore et encore… Car pas besoin d'être un surfeur pour prendre la vague de la "coolitude aussie" !
Ici, tout paraît « easy ». Dans le Queensland, la vie s’écoule tranquillement le long des plages paradisiaques ou au cœur des forêts tropicales. Même Brisbane, la capitale de l’état est cool.
Pas de stress, « don’t worry », et il suffit d’un sourire et tout va bien, « be happy ». Un sentiment de bien-être général où tout le monde se côtoie, se mélange, s’accepte… Pas de barrières autour des maisons, pas même besoin de les fermer à clé, la confiance règne… « don’t worry ». Ici, on parle à son voisin, on parle à l’étranger, on sourit, on partage, on est simplement cool… « be happy ». En Australie, c’est ‘plus cool, la vie’…
Nous voilà invité dans une soirée entre amis, dans la banlieue chic de Brisbane. Ce soir, comme souvent (toujours ?), c’est BBQ ! En haut d’une colline, une très imposante maison queenslander domine la nature. La nuit tombe vite mais les bières s’ouvrent une à une… Et c’est l’occasion de confirmer une nouvelle fois la ‘coolitude’ australienne…
« Don’t worry, be happy »… Une bonne bière, « VB » ou « Carlton Mid », ça dépend des habitudes de nos hôtes, on y ajoute un bbq convivial et les conversations s’enchaînent. De la nature, de la pluie, du beau temps, des voyages, des rencontres, de demain et d’hier… On parle, de tout, de rien, une « joke » et tout le monde sourit… « be happy ». Et toujours une bonne gorgée de bière… Les hommes d’un côté, les femmes de l’autre, parfois ça se mélange, ou pas, mais tout cela reste très convivial. Tout le monde debout autour du bbq, la vie s’organise. « don’t worry ».
Demain est un autre jour, on part de Brisbane pour rejoindre Melbourne mais je suis sûr que la devise australienne se confirmera, encore et encore… Car pas besoin d'être un surfeur pour prendre la vague de la "coolitude aussie" !
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